En raison d’une fermeture exceptionnelle du Studio, Foreign Nature ne sera pas accessible le 12 et le 29 décembre.
Hundertwasser
sur les pas de la Sécession viennoise
Du 13 avril 2018 au 6 janvier 2019
Une réalisation Gianfranco Iannuzzi - Renato Gatto - Massimiliano Siccardi - avec la collaboration musicale de Luca Longobardi
Réalisée par Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi, avec la collaboration musicale de Luca Longobardi, l’exposition « Hundertwasser, sur les pas de la Sécession viennoise » constitue une immersion dans l’oeuvre du peintre et architecte viennois Friedensreich Hundertwasser (1928 – 2000). À la fois peintre et architecte, il est l’héritier de la Sécession viennoise, quelques décennies plus tard. Il incarne un renouveau artistique, fortement marqué par la révolution instiguée par Klimt. Sa peinture, comme son architecture, ancrées dans le respect total de la nature et de l’homme, remontent à la source de la vie et des éléments. Comme Gustav Klimt ou Egon Schiele, l’artiste abandonne la perspective au profit d’une succession de plans et comme eux, il préfère à la ligne droite une ligne plus vivante, traçant des formes irrégulières. « La ligne droite est un danger créé par l’homme car elle est étrangère à la nature de l’homme, de la vie, de toute création », disait-il.
La peinture d’Hundertwasser est une explosion de couleurs qui transporte à la source même de la vie et des éléments naturels, dans une spirale sans fin. Son travail artistique portant sur le nivellement architectural et humain est réinterprété au moyen de techniques issues de l’infographie et de la vidéoanimation. L’espace de l’Atelier des Lumières se métamorphose en un parcours fragmenté d’images numérisées. Sa cité idéale se construit pas à pas sur les façades monumentales de l’Atelier, dans une grande fresque dynamique qui se dessine alors, composée de formes et couleurs déployées au rythme de la musique. Des fenêtres à la géométrie bancale animent des tableaux aux couleurs flamboyantes, et la ligne se déroule pour dessiner un monde utopique où la Nature est le modèle et l’Homme son centre. Flânant librement dans l’espace, le public entre en scène à son tour et participe par sa présence à l’œuvre elle-même.